Ingénieur territorial : chargé de mission énergies renouvelables
Avant la prépa
J’ai obtenu mon baccalauréat scientifique en 2014, sans avoir une idée très précise du métier que je souhaitais exercer.
Je savais cependant que je voulais contribuer, à mon échelle, à la lutte contre le réchauffement climatique. Mes bons résultats au lycée m’ont permis de postuler à des classes préparatoires.
Pourquoi Camille Vernet ?
Pour être honnête, ce n’était pas mon premier choix. J’avais en ligne de mire des classes préparatoires réputées comme plus prestigieuses. J’avais tout de même inscrit Camille Vernet parmi mes vœux, car c’était la prépa « locale ». Finalement, c’est elle qui m’a accepté, et je ne regrette absolument pas ce choix.
Ce que j'en ai retiré
Une rigueur de travail, des amitiés fortes et des souvenirs inoubliables.
L'ambiance à Camille Vernet ?
En comparant avec les témoignages de mes amis d’écoles d’ingénieurs, je réalise que l’ambiance à Camille Vernet était particulièrement bienveillante et familiale.
J’ai vraiment apprécié ces années, contrairement à certains de mes amis qui ont mal vécu leur prépa.
Étant membre actif du BDE, j’ai profité pleinement de la vie étudiante. Les événements comme les challenges inter-prépas et le gala de l’étudiant restent parmi les meilleurs souvenirs de ma vie étudiante.
La suite de mes études
En 2017, j’ai intégré l’ENSEM (École Nationale Supérieure des Énergies et des Mobilités), située à Nancy et membre du groupe INP.
À mon arrivée, j’étais un peu inquiet, mais j’ai découvert une ville étudiante très dynamique (50 000 étudiants pour 200 000 habitants) et une école dans laquelle je me suis pleinement épanoui.
J’y ai étudié les énergies renouvelables, qui constituent aujourd’hui le cœur de mon métier. J’ai également participé à la vie associative, notamment au sein de l’équipe organisatrice du gala de l’école, un événement rassemblant anciens et nouveaux élèves dans un cadre prestigieux.
Mon parcours professionnel
Mon stage de fin d’études, en 2020, a été quelque peu perturbé par le télétravail imposé. Malgré cela, j’ai rapidement trouvé mon premier emploi en tant que chef de projet photovoltaïque chez Amarenco, une entreprise spécialisée dans le solaire. J’y ai développé des projets photovoltaïques en toiture, principalement sur le patrimoine public de l’agglomération de Valence Romans, ainsi que sur quelques hangars agricoles.
Ce poste consistait à gérer l’ensemble des étapes du projet : contractualisation avec les clients, démarches d’urbanisme et de raccordement, dimensionnement des installations, coordination avec les installateurs, suivi de chantier jusqu’à la mise en service. En deux ans, j’ai eu l’occasion de mener à bien près de cinquante projets différents. Cependant, la nouvelle orientation stratégique de l’entreprise — se concentrer exclusivement sur des hangars agricoles standardisés — m’a incité à changer de voie.
J’ai alors rejoint une start-up spécialisée dans les centrales photovoltaïques au sol couplées à la production d’hydrogène. Cette expérience de 8 mois m’a permis de comprendre que j’avais besoin de plus de sens dans mon travail. J’étais en quête d’un véritable impact environnemental, et non simplement de résultats financiers.
Mon engagement dans la fonction publique
J’ai ensuite intégré, un peu par hasard, la Communauté de communes du Crestois et du Pays de Saillans en tant que chargé de mission « énergie petit tertiaire ». J’y ai accompagné les petites entreprises du territoire dans la réduction de leur consommation énergétique (isolation, optimisation des procédés, adaptation des usages) et dans la production d’électricité (notamment photovoltaïque).
J’ai découvert la fonction publique territoriale et l’action publique. J’y ai trouvé le sens que je cherchais : agir pour le bien commun. Quelques mois plus tard, un poste axé sur le développement des énergies renouvelables s’est ouvert, et j’ai immédiatement saisi l’opportunité.
Depuis deux ans, je suis chargé de mission en énergies renouvelables pour deux intercommunalités de la vallée de la Drôme : la Communauté de communes du Crestois et du Pays de Saillans et la Communauté de communes du Val de Drôme. J’accompagne les élus dans la mise en œuvre de leur stratégie énergétique : développement de projets photovoltaïques, éoliens et hydroélectriques, optimisation des consommations (notamment via des boucles d’autoconsommation collective), et mise en œuvre d’innovations (comme le stockage d’énergie à partir de batteries de véhicules accidentés).