Soline Lèbre - PCSI/PC 2015/2017

Ingénieure d'étude chez INRAE

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Mes études

J’ai intégré la filière PCSI de la prépa Camille Vernet en 2015 après un bac scientifique spé maths option SVT. En terminale je n’étais pas encore tout à fait sûre du métier que je souhaitais exercer, mais je trouvais beaucoup d’intérêt aux secteurs scientifiques et j’envisageais une carrière d’ingénieure. Les 2 années de prépa permettent un temps de réflexion supplémentaire, et je me sentais capable de me lancer dans cette aventure.

J’ai choisi la filière PCSI puis PC car la physique et la chimie sont des disciplines qui couvrent un très grand nombre de secteurs tout aussi passionnants les uns que les autres, et ouvrant pas mal de choix d’écoles d’ingénieurs pour la suite.

Pourquoi Camille Vernet ?

Mes professeurs ainsi que des amis de proches passés par Camille Vernet m’ont vivement recommandé le lycée pour plusieurs raisons.

Premièrement la proximité entre les élèves et les enseignants, qui sont pleinement investis dans leur métier, très à l’écoute des élèves (tant pour la compréhension des cours, les difficultés rencontrées en devoirs et les objectifs professionnels) et soucieux du bon déroulement de la vie en prépa.

Il y avait également une bonne ambiance qui se faisait ressentir entre les élèves, qui s’entraidaient pour leurs devoirs et leurs révisions. On était très loin des ambiances compétitives qui règnent dans la plupart des établissements.

De plus les effectifs étaient assez réduits, de mémoire nous étions 16 en PCSI puis 12 en PC ! Alors qu’on monte souvent à 40 étudiants par classe dans les autres prépas. Pour les enseignants je pense que cela facilite grandement le suivi des élèves, pour les élèves cela avait facilité le rapprochement entre nous.

Ce que j’en ai retiré ?

J’étais avertie dès le départ qu’il y avait un fort écart entre la terminale et la prépa. Il est vrai que ce sont 2 années qui demandent beaucoup de travail et d’investissement en énergie. C’est souvent difficile mais en soi il y a des hauts et des bas et ce n’est pas insurmontable.

Le tout est de bien apprendre à organiser son travail personnel en dehors des cours, éviter d’accumuler du retard, bien gérer le stress, savoir être indulgent avec soi même, si possible garder au moins une activité sportive ou culturelle car c’est très important pour se changer les idées et tenir le coup.

Pour la suite mon passage en prépa m’a vraiment aidée à gérer des phases de travail intense en école d’ingénieur.

La suite de mes études ?

J’ai intégré l’ENSIL ENSCI (école nationale supérieure d’ingénieurs de Limoges) en 3/2, en spé génie de l’eau et environnement. L’environnement est un secteur au final assez vaste et comprend beaucoup de « sous-domaines » en lien avec plein de disciplines scientifiques. Cela cible à la fois le traitement des eaux usées, la potabilisation, la gestion des déchets, les ouvrages hydrauliques, les automatismes industriels, la microbiologie, l’éco toxicologie, la programmation informatique… On réalise vite que le choix d’une spécialisation en école d’ingénieur amène ensuite à un grand choix de « sous-spécialités ».

J’ai vite été attirée par la recherche et me suis orientée sur un double diplôme : en dernière année d’école d’ingénieur j’ai suivi les cours de l’option qualité et traitement de l’eau du master IGEE (ingénierie et gestion de l’eau et de l’environnement) de la fac de sciences de Limoges. Cette formation offrait un parcours en lien avec la recherche scientifique dans le domaine du traitement des eaux.

Mon parcours professionnel

Souhaitant faire carrière dans la recherche je me suis interrogée sur la possibilité d’effectuer une thèse de doctorat après l’obtention de mon diplôme. Une thèse demandant beaucoup de travail et d’investissement personnel pour une durée de 3 ans je voulais avant tout trouver un sujet susceptible de me passionner, malheureusement après plusieurs mois de recherche je n’y suis pas parvenue.

Je me suis alors plutôt tournée vers des postes d’ingénieure d’études et ai finalement trouvé un emploi rapidement après mon dernier stage, fin 2020, en tant qu’ingénieure d’études pour le laboratoire de biotechnologies de l’environnement (LBE) d’INRAE (institut national de la recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) basé à Narbonne. J’ai eu l’opportunité de travailler sur le développement d’un polymère pour la séparation de phase liquide/solide de boues d’épuration, projet en partenariat avec l’Institut Charles Gerhardt Montpellier (rattaché au CNRS et à l’école nationale supérieure de chimie de Montpellier) et l’unité mixte de recherche QualiSud de l’université de Montpellier. Il s’agissait en grande partie d’un travail d’expérimentations en laboratoire, mais il y avait aussi une partie « travail de bureau » pour effectuer des études bibliographiques, le traitement des résultats expérimentaux et la rédaction de rapports d’études et d’articles scientifiques, et la possibilité de participer à des congrès pour présenter ses travaux.

Ce projet comprenait une partie chimie organique et une partie environnement dans la caractérisation et le traitement de boues d’épuration. Je faisais le lien entre une équipe de chimistes et d’environnementalistes, chacun amenant son expertise et ses connaissances.

Après cette expérience on m’a proposé début 2024 un nouveau contrat au LBE, cette fois sur un projet de production d’hydrogène par fermentation de déchets alimentaires. Ce travail était très différent du premier, plus orienté génie des procédés, mais m’a permis de développer de nouvelles compétences.

Pour la suite je souhaite toujours continuer à travailler dans la recherche en environnement, qui offre l’opportunité de développer de nouvelles connaissances ou technologies au service de l’environnement et du développement durable.

Publié le 09/01/2025
Modifié le 09/01/2025